Michael Simard passe de l’électronique industrielle à la robotique spatiale

Diplômé en Technologie de l’électronique industrielle, Michael a choisi de poursuivre ses études en génie robotique.

Originaire de Chibougamau, Michael a obtenu son diplôme du Cégep de Lévis en 2017. Il s’est ensuite inscrit à l’Université de Sherbrooke en génie robotique, un programme coopératif fonctionnant en APPI (apprentissage par problèmes et par projets). Il a fait son premier stage chez MDA Space, à Montréal, son deuxième chez Robotiq, à Lévis, puis ses deux derniers encore une fois chez MDA Space « la plus grande entreprise de robotique spatiale au Canada », précise-t-il. Les bras canadiens, c’est là qu’ils ont été fabriqués.

Pourquoi Michael a-t-il choisi le programme Technologie de l’électronique industrielle? « C’est celui qui se rapprochait le plus de génie électrique », explique-t-il. De plus, selon celui qui se passionne pour tout ce qui touche la robotique et l’automatisation, cette formation est réputée au Cégep de Lévis.

Michael a suivi les conseils d’ingénieurs avec qui il avait discuté. Il a opté pour une technique plutôt que pour un programme préuniversitaire et il l’a réalisée en Alternance travail-études. C’est un choix qu’il ne regrette pas, car il a appris le travail concret de technicien et s’est bien outillé pour la gestion de projets. « D’avoir pu réaliser des projets manuels et concrets de mes propres mains, c’est très pertinent comme expérience », ajoute-t-il. Il s’est aussi senti avantagé pendant ses premières sessions à l’université. « On avait des projets très techniques et on voyait vraiment la différence. »

Transition vers le génie robotique

Michael a poursuivi ses études à l’Université de Sherbrooke au baccalauréat en génie robotique. Au terme de sa formation, il aura réalisé cinq stages rémunérés.

La robotique et tout ce qui est du domaine spatial forment à son avis « le meilleur mix qui soit ».  Sa formation très appliquée à l’Université de Sherbrooke et ses connaissances en électronique industrielle acquises au cégep lui ont été très utiles pour obtenir un stage chez MDA. « J’étais vraiment très content d’avoir ma technique quand j’ai passé ma première entrevue pour MDA. Je postulais quand même pour un poste réservé au T5 quand je n’étais qu’un T1! Ma formation technique m’a permis de répondre facilement à des questions techniques assez complexes », dit-il.

Michael se trouve choyé de faire partie de l’équipe qui conçoit le troisième bras canadien, ou Canadarm3, un système robotisé doté d’intelligence artificielle et qui est destiné à la future station spatiale lunaire. S’il finit par rester chez MDA, il sait qu’il pourra y réaliser sa carrière de prédilection. Plus jeune, il rêvait de la NASA, mais aujourd’hui, SpaceX l’anime davantage : le type d’entreprise œuvrant dans le domaine spatial « qui innove sans cesse », dit-il.

Une passion qui ne se dément pas

À l’université, les étudiants en robotique réalisent des projets concrets. Par exemple, Michael et son équipe sont en train de construire un rover, un vrai. Un club, Robotique UdeS, dont Michael est le président fondateur, donne maintenant de la cohésion à toutes les initiatives étudiantes. Le club fait aussi la promotion de la robotique auprès de jeunes d’écoles primaires et secondaires. « On leur achète des kits Lego Mindstorms et on les accompagne. »

Consultez cette page pour en apprendre plus sur le programme : Technologie de l’électronique industrielle. (Et regardez la vidéo. Vous y verrez Michael alors qu’il était étudiant au Cégep de Lévis.)