Comme tous les cégépiens, Maxim, finissante en Langues, a passé beaucoup de temps à la maison durant la pandémie. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire une session d’études à l’Université de Victoria, elle l’a saisie. Cela allait lui permettre de découvrir un coin magnifique de notre immense pays et d’améliorer ses compétences en anglais. En janvier 2022, elle prenait l’avion pour aller rejoindre sa famille d’accueil à l’autre bout du pays.
Son arrivée à Victoria a été un peu chaotique, mais cela fait partie de l’aventure. Son bagage a été égaré, puis retrouvé quelques jours plus tard. Ensuite, la COVID s’est invitée dans sa famille d’accueil, qui a dû s’isoler pendant 10 jours. « Même si l’université avait été en présence les deux premières semaines, je n’aurais pas été en mesure d’y aller! », dit-elle. En effet, à l’Université de Victoria, les cours à la session d’hiver ont commencé à distance en raison de la situation pandémique.
L’horaire n’est pas le même pour tous les étudiants, mais celui de Maxim est idéal, car ses cours ont lieu le matin et elle a du temps libre en après-midi. Dans ses classes, il y a seulement entre 20 et 30 étudiants, ce qui a rendu son intégration plus facile. De plus, pour tirer le maximum de son séjour, elle a décidé de s’impliquer dans la vie étudiante : « Je me suis jointe au groupe Global Community de l’université qui s’occupe d’organiser des événements pour les étudiants internationaux. J’ai pu rencontrer des gens de partout autour du monde. »
Maxim a obtenu une bourse de 5 000 $, une somme offerte par l’Association étudiante, la Fédération des cégeps et la Fondation du Cégep de Lévis, pour l’aider à réaliser son projet d’études hors Québec.
Maxim a un conseil à donner aux étudiants qui ont envie de vivre une expérience à Victoria ou à l’international : « Faites-le! Oui, ça coûte cher. Oui, ça fait peur. Oui, c’est rempli de hauts et de bas. Mais ça en vaut tellement la peine! »
« Ça peut paraître bien banal, mais ce qui me dépayse le plus par rapport au Québec, c’est la circulation. Après deux mois, j’ai toujours de la difficulté à savoir quand et où je dois traverser la rue. La plupart des automobilistes s’arrêtent pour laisser passer les piétons et les cyclistes, même si on se trouve au milieu d’un boulevard », dit Maxim.