15 mars 2022
L’Hôpital des oursons avait pour objectif de sensibiliser les enfants de quatre ans aux soins infirmiers, mais également de permettre aux étudiantes candidates à la profession d’infirmière d’adapter leur approche dans le cadre du laboratoire d’enseignement à l’enfant.
Né en Europe il y a plusieurs années, le concept a été repris au pavillon de médecine de l’Université Laval en 2018, puis cette année, à plus petite échelle, au Cégep de Lévis. La professeure responsable du projet, Nathalie Tremblay, souhaite d’ailleurs qu’il se répète au cours des prochaines sessions.
Deux groupes d’étudiantes ont animé divers ateliers, expliquant aux enfants comment faire une prise de sang, panser une plaie, administrer un vaccin, se brosser les dents, etc., le tout à l’aide d’oursons en guise de patients.
Si aucune aiguille n’était utilisée et que les battements de cœur dans les stéthoscopes étaient plutôt le fruit de l’imagination débordante des enfants, le mobilier et les appareils ultramodernes des salles de classe offraient un décor très réaliste aux jeunes apprentis.
Un modèle réduit d’appareil d’imagerie par résonnance magnétique, communément appelé IRM, a même été conçu en collaboration avec les professeurs du programme Techniques de génie mécanique. Une station très populaire auprès des enfants.
D’autres départements du cégep ont été sollicités afin de rendre l’activité encore plus attrayante. Des étudiantes du programme Électrophysiologie médicale ont ainsi fait une démonstration à l’aide d’un électrocardiographe, demandant l’aide aux enfants pour la pose des électrodes sur leurs oursons. Une affiche illustrant la thématique de la journée a aussi été réalisée par une étudiante en Arts visuels.
Le Cégep de Lévis se veut un lieu d’apprentissage axé sur la pratique afin de bien préparer les étudiants à intégrer le marché du travail. Une initiative telle que l’Hôpital des oursons est un bel exemple de collaboration, de méthode d’enseignement stimulante et d’ouverture sur la communauté lévisienne.
Merci à notre partenaire principal, la Fondation Maurice-Tanguay, ainsi qu’à Dessercom qui ont permis aux enfants de repartir à la maison avec un souvenir en peluche.